L'arrivé des aventuriers

C'est vers seize heures que le groupe arrive. Sous un temps couvert il s'avance en direction de la grand place les villageois paraisse aigris et fatigué mais aucun ne manque l'arrivée des aventuriers. Sur le chemin tous les regards sont tourné vers eux. Les aventuriers fatigué de quelque jour de marche pourrait trouver ici bas un lieu de repos.

L'elfe marche à coté de ses compagnons quand il aperçoit au détour d'une ruelle une vielle femme prostrée tenant une fillette dans ses bras. Ses vêtement et son visage couverts de boue ne parviennent même pas à cacher ses yeux larmoyants et sa silouette étriquée.
Que t'arrive t'il vieille femme? Ton corps et ton esprit semble souffrir d'un terrible chagrin.
Les orcs, seigneur elfes, ont emporté mon dernier fils et me voilà toute seule et il ne me reste plus qu'à mourir sans famille.
Personne ne peut t'aider?
Je suis la dernière de mon sang et les autres villageois ne peuvent pas nourrir une bouche de plus.
Tiens (l'elfe sort de son sac une ration de pain de route), ceci à défault de soulager ton âme devrait pouvoir apaiser ton corps et celui de ta fille. Il faut te battre, si tu ne le fais pas pour toi fait le pour elle. Plus jamais les orcs ne viendrons troubler ta vie. Cet endroit semble tout indiquer pour que nous y restions quelque temps alors garde espoir notre bras sera la pour te défendre. Prend ceci pour les jours à venir (gwilwileth gaearon donne quelque pièces à la vieille femme)

La vielle femme au regard perdu regarda l'elfe. Elle prit les pièces et dit.
Voila un brave homme genereux mais sache que cette argent ne me servira à rien. Noble héros dans notre village ce n'est pas d'argent que nous manquons mais de nourriture.

Et comment puis-je me battre les orques ont emporté tous mes fils et mon mari. Comment puis-je survivre ?

La femme semblait désespérément perdu.

Un patrouille de deux miliciens arrivèrent. Il était simplement muni de deux gourdins et semble très frêle pour des miliciens. La faim ronge quelque peu leur joue.
En s'adressant à la femme, la relevant, ils répondirent :
Aleska laisse l'homme tranquille vient nous allons voir le sage Noren il saura peut-être t'aider.

En se retournant vers les aventuriers il fit un salut et dit:
Excusez fière aventurier mais notre village souffre n'interrompez pas votre route. Et merci pour ces quelques sous.

Portant luths et harpes sur son dos, une lame courte à sa hanche pour pallier à des ennuis que ne peuvent régler les mots, le barde Kel Ashel marche d'un pas léger et guilleret vers le village de Yaëck où il espère accomplir les commandes qui lui ont été confiées.
Devant lui, il aperçoit un elfe donnant la charité à une vieille femme. Acte noble mais bien inutile au regard de ce que le troubadour apercevait.
Un coup d'oeil rapide lui permit d'estimer la vitesse et la force de l'assaut qu'avait subit le havre humain. Les traces indiquaient la présence des orcs mentionnés dans la missive, l'avertissant du danger que la harde représentait.

D'autres réflexes prirent le dessus sur sa conduite et la ballade d'un elfe voulant protéger un village de pilleurs peaux-vertes naissait lentement dans son esprit fertile.
Lorsqu'il passa à son devant la vieille femme, il se contenta de sourire.
Elle le suivit du regard un instant et lorsque ses yeux mornes revinrent à leur position initiale, elle trouva devant elle une serviette avec une tranche de pain couverte par une salaison.

Kel souriait, ce genre de petit tour de passe-passe impressionnait toujours les foules.
Bien plus qu'un simple acte de générosité.

La femme qui mendiait observa que bien tard son heureuse surprise.

Puis je vous accompagner voir le doyen du village ?

Adrius rentra d'un pas décidé dans le village. Son armure resplendissait au soleil et son épée qu'il portait sur le dos brillait de mille feux. Il s'attarda pour détailler les personnes présentes. Il y avait une vielle mendiante qui avait l'air heureuse et plus loin un deux personnes armés de gourdin suivit d'un grand elfe.
Adrius décida de se diriger vers ces personnes
-Hela messieurs pourriez vous me conduire vers le chef de votre village. J'ai des services à donner.

Je vous en prie suivez nous fier héros.

Et le groupe se mit en marche.

Peu après la tombée de la nuit, les quelques passants peuvent voir deux silhouettes marchant à grandes enjambées. A la lueur des torches on peut recconnaître le visage de House et d'un étranger (dont le visage est visible ci-contre). Le duo passe rapidement dans les rues avant d'entrer chez l'herboriste.